Comment j’en suis arrivée là (le titre)?
Une annecedote bien curieuse. Ce chauffage qui tombe en panne à répétition. C’était la fois de trop, la bonne fois peut-être, pour me mettre en questions: « mais pour quoi? »
Association d’idées et écriture automatique, les deux copines, m’ont bien aidé.
Alors voici les mots:
le chauffage le mouvement
la chaleur l’amour
le moteur la bienveillance
La croissance La confiance
ça ne sert à rien de vouloir avancer sans moteur, sans énergie
c’est la croyance, la confiance, que tout ira bien quoi qu’il arrive
pour pouvoir emprunter le chemin escarpé de la liberté
et de l’unicité.
L’intrépide trépigne d’impatience
voudrait se jeter à âme perdue
vers l’aventure tant attendue
C’est le point zéro,
le point mort
le status quoi?
le point de non retour
la peur
la mort
Comment se fournir en énergie (vitale)?
Penser à soi
Ecouter ses rêves
Sans peur ni foi/loi
Just do it
Take time to yourself
C’est comme si tout près du but il ne restait plus qu’un pas à franchir, mais c’est le plus douloureux de tous.
Comme vouloir laisser tomber le pot de conserve alors qu’il ne reste qu’un twist de la main pour l’ouvrir. Tout le travail qui a déjà été fait en amont n’est pas visible mais bien réel.
C’est comme: arrivée en haut d’une tour, il ne me reste plus qu’une poussée à effectuer pour observer le paysage par dessus le dernier rempart. Mais le corps lache, n’a plus de force, veut abandonner la bataille.
Alors je reste là, en haut de ma tour, je sens le vent puissant siffler à mes oreilles, il fait froid, je suis seule, j’ai laissé tout le monde en bas et je n’ai plus la force de pousser dans mes bras pour voir le payasage.
ça vous parle?