Le remède contre la peur c’est l’amour

Se regarder, sourire et puis s’aimer.

Ce qui sauvera l’humanité c’est l’amour. Ouvrir ses ailes pour que quelqu’un puisse s’y blottir. Ouvrir son cœur pour que quelqu’un puisse y déposer sa main. Ouvrir sa maison pour y faire entrer la douce chaleur printanière et ses rayons lumineux.

Le remède contre la peur c’est l’amour. Et ce qui nourrit l’amour c’est la confiance, l’espoir, les rêves et la joie! Faire vibrer la joie intérieure aux creux de nos profondeurs… en donnant de la nourriture à notre enfant intérieur.

Plus que jamais nous avons besoin d’étoiles dans les yeux. Plus que jamais nous avons besoin de douceur et d’amour. Une maison où l’on chante où l’on rit donne envie de s’y blottir. Et pour pouvoir se déposer et se blottir en soi, en ce monde, faisons résonner la voix de l’enfant intérieur. Celui qui rêve, celui qui chante, qui rit, qui a des rêves à n’en plus finir et de l’espoir à revendre.

L’enfant qui ouvre ses bras à la vie. Je nous souhaite du plus profond du cœur de donner une voix à cet enfant-là.

Donnons-lui de quoi rêver. Donnons-lui de quoi s’ouvrir à la vie, de quoi s’envoler. L’oiseau ouvre ses ailes en se sentant majestueux. Il y croit même si à tout moment le vent peut le faire dévier de sa trajectoire. Un vol majestueux pour un oiseau aventureux. Un vol majestueux est un vol périlleux mais avec confiance.

Trop de confort nous empêche d’avancer. Trop de sécurité nous cloue sur place. Si je sors de chez moi, je risque de …

En Afrique, en Inde et dans bien d’autres contrées colorées du monde, les gens adultes ont conscience qu’ils peuvent mourir demain ou un jour proche. C’est pas dit, mais ça peut. Qui sait, rien n’est sûre. Inchallah, Shanti Shanti, mon ami. La mort accompagne la vie (comme la vie accompagne la mort) et cette conscience les rend bien souvent heureux d’être en vie, prêts à célébrer chaque occasion que la vie offre.
Votre verre est-il à moitié vide ou à moitié plein?

Dans nos sociétés occidentales, les gens adultes se construisent des châteaux de cartes pour lesquels ils développent de hautes technologies de sécurité et de confort. Ce qui le rend anxieux. « Et si mon château s’écroule, et si, et si … ». La mort nous n’y pensons pas, nous n’osons pas. Trop effrayant. Et quand elle frappe à la porte, gare à vous! Serait-ce vrai? Nous ne nous rendions pas compte qu’elle pouvait être si proche. Comment le danger a t il pu franchir le pont levis du château? Nos amis africains, indiens et les autres ont tellement à nous apprendre.

Ce que je veux dire, oui, il n’est jamais trop tard pour rallumer la flamme de l’enfant rêveur que nous sommes. D’oser la vie, d’essayer différemment, d’aller à la rencontre de l’autre. D’ouvrir ses ailes, d’aller à la rencontre de l’inconnu, à la rencontre de ce qui donne des étoiles dans les yeux.

Ouvrons nos ailes, ouvrons nos maison, ouvrons nos cœurs.